La convention du 31 mars 1704



Les dernières négociations aboutirent a la signature le 5 mars 1704 à Rouffach, d'une convention d'occupation des locaux, entre Jean Christophe FRIES, gouverneur du Mundat supérieur; Jean Martin Erhardt prévôt, Jean Jacques Pipion, curé et le Père Polychronius BLEST représentant de Roderic SCHNABEL, Supérieur Provincial.

Le contrat approuvé le 31 mars 1704 par Guillaume Jacques RINCK de BALDENSTEIN, devenu entre temps évêque en titre de Bâle, comporte en tout dix huit paragraphes.

L'essentiel peut se résumer en six points:
1. Les Franciscains devaient installer au Schauenberg au minimum deux Pères, un Frère et un domestique.
2. Pour la mise en état des bâtiments, la Commune leur allouerait une somme de 50 livres-stàbler.
3 Les offrandes de l'autel devaient, pour un tiers, être remises aux  Franciscains. Les dons de nourriture, par contre, revenaient en totalité aux moines. La Fabrique de l'Eglise recevait les dons de cire.
4 Si aux fêtes de la Sainte Vierge participaient des prêtres ou religieux étrangers ceux-ci devaient être remboursés de leurs frais. En compensation, l'ordre des Franciscains devait, au préalable, recevoir pour ces journées, la somme de 50 livres-stàbler.
5 Pour l'entretien des Frères et celui du Curé, il devait être prévu le quart de l'ensemble des dons et offrandes. Le Curé devait en outre toucher deux mesures de vin.
6 L'entretien des bâtiments, chapelle et couvent, devait rester à la charge de la Commune de Pfaffenheim.
 

Les Pères franciscains au Schauenberg



Le Père Gratius HOLDER, originaire de Merxheim, provincial d'Alsace, indiquait dans une notice des années 1770, la date du 14 avril 1704 comme date officielle de l'installation des Récollets au Schauenberg. Ceux-ci avaient immédiatement commencé la construction de bâtiments conventuels à la place de l'ancien ermitage. Il reste des documents qui témoignent que la Commune ne se pressa pas de faire tout ce qu'elle avait promis, et qu'elle fit avec beaucoup de négligence les travaux à sa charge.

Les Pères Franciscains ne se privèrent pas de manifester leur mécontentement. Les documents à ce sujet sont nombreux.

En 1736 un ermite de Wettolsheim, le frère François Paul ATZ alla quêter pour recueillir les fonds nécessaires à la construction du grand mur de soutènement qui retient la terrasse devant la chapelle. C'est de cette époque aussi que date le jardin en terrasse situé en contre-bas de la chapelle.

Ce mur a dû être détérioré par les eaux d'infiltration, car en 1780 sa réparation a été envisagée. En effet, un document rapporte que le 26 juin 1780 s'étaient réunis au Schauenberg, Jean Baptiste Alexandre CHASSAI N, Inspecteur Principal des Ponts et Chaussées, le prévôt et le bourgmestre de Pfaffenheim, ainsi que des ouvriers des environs, pour établir un devis estimatif des travaux nécessaires.

Ce document manuscrit fournit de nombreux renseignements d'ordre technique sur la nature des matériaux utilisés, sur la composition des mortiers et précise les dimensions exactes des fondations de même que l'épaisseur des murs.

Il y est fait mention également de l'offre de service d'un certain Jean WINTZELAPFLER, maître maçon de Soultzmatt.

A l'intérieur de la chapelle, les Franciscains s'occupèrent aussi de l'embellissement du chœur. En 1738. un sculpteur de Soulzbach, nommé Jean Antoine WEHRLEN, érigea l'autel principal en style baroque. François Joseph de Schauenbourg-HerrIisheim et son épouse Marie Reine Antoinette de Montjoie-Vaufrey, en firent don au pèlerinage et ornèrent de leurs armoiries cet autel sur lequel les Franciscains placèrent la nouvelle statue, faite par l'artiste de Colmar.

L'éminent historien Th. WALTER voit dans les joues pleines et les cheveux blonds de la statuette les indices certains du style baroque.
Le frère Ignace - Marie, 0. F. M., dans une étude sur la statue du Schauenberg, pense que cette modeste sculpture en bois n'est pas une œuvre d'art qui réalise l'idéal de beauté d'une époque déterminée et qui traduit les aspirations d'une école particulière, mais estime qu'elle est plutôt le travail d'un artisan qui ignorait les règles du grand art, comme le prouve par exemple, la disproportion existant entre les têtes de la Vierge et de l'Enfant.

Les Franciscains qui avaient restauré le pèlerinage, affirmaient que la statue qu'ils avaient placée sur le maître-autel de la nouvelle chapelle était bien celle-là même qu'on avait vénérée dans l'ancienne chapelle.

Il est certain que sous l'impulsion vigoureuse des Franciscains, le Schauenberg devint rapidement un «centre rayonnant de dévotion mariale où affluaient des pèlerins de toutes les contrées de l'Alsace ; des provinces et états limitrophes. Le notaire apostolique SCHWEIGHEUSER confirmait que de nombreux miracles ne tardaient pas à récompenser le zèle des religieux et la foi des fidèles.
«Ubi vix non indies per invocationem Beatissime Virginis Mariae patrantur miracula»

Le 29 avril 1712 le Pape Clément XI accorda une indulgence particulière au pèlerinage du Schauenberg. Il est bon de rappeler que le pèlerinage dépendait de la paroisse de Pfaffenheim, était toujours sur le plan temporel, rattaché à l'Évêché de Bâle, alors que les Franciscains qui le desservaient, appartenaient à la Province de Strasbourg. On peut observer qu'il n'existait à cette époque aucune correspondance entre la juridiction territoriale de l'Ordre des Franciscains et celle des Évêchés.

Donc jusqu'en 1754 le petit couvent du Schauenberg dépendait de la Province Franciscaine de Strasbourg. Par un «bref» du Pape Benoit XIV en date du 24 avril 1754, le couvent des Franciscains du Schauenberg fut rattaché à la Province Franciscaine de St Pierre d'Alcantara.Le Roi de France Louis XV confirma cette nouvelle appartenance le 24 juin de la même année.
 

Le contrat de 1766



Les offrandes et les dons devaient avoir sensiblement diminué. En effet, depuis quelques années certaines fêtes avaient été supprimées et les processions les plus éloignées avaient été arrêtées. Un document de ce temps là précise: «Les offrandes y ont tellement diminué, qu'à peine elles fournissaient l'huile, les cierges et le vin suffisant pour l'autel des communiants, et le fond de la fabrique étant si modique, que les dépenses indispensablement excédant au double et que l'on ne peut espérer aucun moyen d'augmenter les revenus de la dite fabrique, tandis que l'église est dans un danger prochain d'une ruine entière de même que les bâtiments et surtout les murs de l'enclos dont une partie est déjà bombée».

La situation ne devait pas être encourageante et en 1760 on songea sérieusement à abandonner entièrement la chapelle et ses dépendances aux Récollets, avec mission de desservir le pèlerinage et de veiller à l'entretien des bâtiments.

Quelles avaient été les clauses de ce nouveau contrat ?

Les pères cédaient à l'hôpital de Pfaffenheim tous les biens appartenant au Schauenberg et ne se réservaient que les offrandes. Pour ne pas léser les intérêts du Curé et du chapelain, le receveur de l'hôpital devait payer tous les ans la somme de 20 livres-stàbler au curé et 5 livres au chapelain.

La commune laissait les Pères chercher gratuitement les pierres et moyennant un prix équitable le bois, nécessaires à l'entretien des constructions. Ils pouvaient aussi chercher l'eau partout où ils en trouveraient. La commune leur fournissait gratuitement une première fois les conduits en bois (tuyaux) et les cédaient toujours dans la suite contre un prix équitable.

Malgré l'opposition du curé, les Pères Franciscains et la Commune de Pfaffenheim acceptèrent cette convention qui fut signée le 21 septembre 1766 devant notaire et contresignée par le Père Provincial Joseph RICKLIN.

Mais très rapidement les habitants du village manifestèrent leurs regrets d'avoir consenti cet abandon. D'après un document daté du 22 juin 1783, le Bailly du Mundat Supérieur de Rouffach demanda à la population de Pfaffenheim de se prononcer sur cette cession.

Les résultats suivants furent enregistrés:
3 personnes se déclarent d'accord
214 personnes furent d'avis contraire, c'est à dire s'opposèrent à la cession du Pèlerinage aux Récollets.


Le 25 novembre 1783 les habitants de Pfaffenheim s'adressèrent à un notaire de Colmar, Conseiller du Roi, pour entreprendre les démarches nécessaires afin d'éloigner définitivement les Franciscains du Schauenberg. Le chapelain du Schauenberg et de St Jean, Joseph DENINGER, donna par écrit le 28 mai 1784 les pleins pouvoirs à la communauté de Pfaffenheim pour engager une procédure judiciaire contre les Récollets du Schauenberg.

On peut suivre toutes les péripéties de cette action au travers des nombreux documents manuscrits que chacune des parties concernées a laissées à la postérité. Dans le procès que la commune de Pfaffenheim avait engagé contre eux, procès qu'elle a perdu, les Récollets étaient représentés par leur syndic, l'abbé François Joseph GASSMANN, né à Rouffach le 10 septembre 1729 et mort le 9 janvier 1801. Les intérêts de la commune avaient été défendus par les avocats Georges de Broussey, Steffan et Reubell de Colmar.

En 1786 alors qu'elle n'avait pu obtenir gain de cause, la commune de Pfaffenheim essaya même d'installer un pèlerinage «concurrent» en la chapelle St Léonard (Cf Walter).

A cette époque se situe également une intervention de l'évêque de Bâle Simon NICOLAS, Comte de Froburg (1762-1775). Par un décret du 14 mars 1767 adressé au Recteur Christophe RIEDEN, ancien curé de Soultz, il ordonna de procéder à un examen précis de la situation et d'aller visiter les lieux du pèlerinage. Le compte-rendu de cette visite donne une image assez nette de l'état des bâtiments, une vingtaine d'années avant la Révolution.


Le rapport de l'inspection qui eut lieu le 7 avril 1767 mentionne l'état déplorable de la chapelle. Un maçon et un charpentier de Rouffach confirmèrent des fissures dans les murs, des morceaux de plafonds écroulés et le mauvais état du clocheton.


Les poutres pourries ne retenaient plus leur charge ; l'une des cloches était même tombée du haut du clocher. L'eau de la fontaine ainsi que celle retenue dans le réservoir n'étaient plus propres à la consommation. Les fondations de l'autel de St François étaient même atteintes, minées par les eaux d'infiltration.

Cependant, le bilan du passage des Pères Franciscains au Schauenberg, est loin d'être négatif. De 1704 à 1789 ils furent de fidèles gardiens. On leur doit l'aménagement du jardin en terrasses et l'implantation fonctionnelle des bâtiments d'hébergement des religieux et d'accueil des pèlerins. Tout en approfondissant le culte marial, ils avaient introduit la vénération de la Sainte Croix. C'est de cette époque que date le chemin de Croix longeant le chemin qui monte de Pfaffenheim au pèlerinage.

Détails de la page 2 du guide spirituel:
Environs du Schauenberg (1763)

1. La chapelle du pèlerinage
2. L'habitation des Pères Franciscains
3. La chapelle St Léonard
4. L'église de Marbach (le numéro 4 qui figure à gauche de la chapelle du pèlerinage, est mal placé. Sa place est davantage vers la droite pour situer l'église aux deux clochers.
5. Le château supérieur de Hattstatt
6. Le bourg de Gueberschwihr
7. Le bourg de Pfaffenheim
8. La ville de Rouffach
 

Le Schauenberg à la Révolution


En 1789 à l'aube de la période révolutionnaire, le Schauenberg se trouvait dans l'état décrit plus haut, occupé par cinq à six prêtres franciscains. Il était devenu une maison de repos pour le couvent des Récollets de Rouffach qui y envoyait les Pères infirmes ou âgés. La chronique paroissiale tenue par l'abbé Litzler, vicaire de Pfaffenheim en 1848, rapporte que les fidèles de l'époque devaient être bien généreux à l'égard des Pères. Ceux-ci avaient tout en abondance et de plus pouvaient encore donner de «larges aumônes» aux pauvres et aux nécessiteux. Il arrivait même aux provisions reçues trop copieusement de subir des dégâts avant d'être distribuées.

Quand les troubles de la Révolution arrivèrent à Pfaffenheim, la chapelle du Schauenberg fut fermée. Probablement par crainte des persécutions les Pères Franciscains l'abandonnèrent. Un seul religieux y serait resté et aurait prêté serment à la constitution civile du clergé de France. La chronique de la paroisse de Pfaffenheim précise cependant qu'il n'aurait plus été en possession de toutes ses facultés mentales, compte tenu de son âge. Tous les autre Pères Franciscains refusèrent de prêter serment. Ils s'expliquèrent dans un document daté du 26 mars 1790 et ayant pour signataires: le Supérieur TREFF, les Pères Sulpice, Dietrich et Alexandre SCHERB, ainsi que le Frère Zenon LUTZ et deux oblats.

Le curé de Pfaffenheim, André MULLER, originaire de Oberhenheim ainsi que son vicaire Jean Baptiste CLOTTEN, refusèrent également de prêter serment à la constitution civile du clergé. Ils durent quitter la paroisse le 8 août 1790. Ce jour-là, les quelques «patriotes révolutionnaires» du village, en armes, avec des fusils, des piques et des épieux accueillirent à grands renforts de roulements de tambours le nouveau curé, l'abbé J.B. IHLER. Ce prêtre assermenté, originaire de Thann devait appartenir à la Congrégation de St Pierre Ferrarius. Le lendemain de son arrivée il célébra un office solennel auquel ne participèrent que les quelques patriotes. Dès qu'il eu terminé la cérémonie, une fois l'église paroissiale vidée, les paroissiens restés fidèles à leur ancienne foi y vinrent en grand nombre pour prier.

Il est certain que la population, en sa grande majorité, animée par une foi profonde, n'accepta pas les théories révolutionnaires. Le village de Pfaffenheim, comme ceux des alentours, dut être visité par l'un de ces «bourreaux républicains» chargés de découvrir les prêtres réfractaires que les habitants cachaient dans leur maison. Dans les caves des vignerons le «Trottloch» (excavation sous le pressoir) servait parfois de cachette.

Le curé André MULLER, fidèle à son sacerdoce, mourut le 30 mai 1799. Il fut enterré selon sa volonté, à l'extérieur du chœur de l'église de Pfaffenheim. Durant cette période de terreur il avait vécu, caché, à Rouffach. Son vicaire, l'abbé CLOTTEN survécut également à cette triste épreuve et quelques années plus tard, il fut curé de Soultzmat.

Le maire de Pfaffenheim, Dominique BRAUN, traduit devant le tribunal révolutionnaire de Colmar, fut condamné à mort et exécuté le 1er janvier 1794.

Le Schauenberg «Bien National»

En application du Décret du 14 mai 1790, les biens et possessions du Clergé furent déclarés «biens nationaux» et mis en vente. Le 13 février 1793, an 2 de la République, les membres du Directoire du district de Colmar procédèrent, à la diligence du Procureur Syndic du district, à l'adjudication et à la première enchère d'un ensemble de biens nationaux comprenant, entre autre, le Schauenberg.
  
L'adjudication définitive n'eut cependant lieu que le 27 février à 10 heures du matin. Ce jour là, quatre habitants de Pfaffenheim achetèrent le Pèlerinage. Il s'agissait de Antoine RUNNER, SIGUST,FLESCH, et André BOESCH, qui, pour la somme de 1680 livres, en devinrent les propriétaires, dans l'intention de le restituer à sa vocation,dès que les temps seraient devenus meilleurs. Sans doute peut-on affirmer que ces quatre Pfaffenhémiens ont par leur courageuse initiative sauvé le Schauenberg d'une destruction complète. Le procès-verbal de l'adjudication rapporte avec précision les conditions de cette vente.

1) Premièrement le couvent des ci-devant Récollets situé sur la montagne appelée Schauenberg lequel consiste en une habitation pour les domestiques et église, ensemble un jardin d'environ deux schatz estimés ensemble non y compris les autels, les bancs, les tableaux, les deux cloches, ni les grillages à 800 livres.

Les acquéreurs seront tenus de démolir à leurs frais les dits bâtiments et de rendre la place nette dans le délai de six semaines. Sous cette condition et réserve le dit couvent et dépendances ont été enchéris par Antoine Runner de Pfaffenheim, pour lui et ses consorts à la somme de quinze cent vingt livres cy 1525 livres.
2) La place de la chapelle située au pied de la montagne appelée Schauenberg avec la petite habitation qui se trouve à côté de la dite chapelle estimée à 120 livres. L'adjudicataire est tenu de démolir la dite chapelle à ses frais et de rendre la place nette dans le délai de six semaines.

Enchérie par le dit Runner pour lui et ses consorts à la somme de cent cinquante cinq cy 155 livres.

..... Et personne n'ayant voulu faire de plus haute mise, nous, les Commissaires judiciaires avec le procureur-syndic, avons déclaré le dit Antoine Runner et ses consorts, dernier adjudicataire en définitif des dits biens ci d'autre part spécifiés ; en conséquence leur avons adjugé définitivement avec pleine propriété et possession, conformément à l'article cinq du titre trois du décret du 14 mai mille sept cent quatre vingt dix, à charge pour les adjudicataires de payer leur mise dans les termes stipulés au procès-verbal de première enchère et de se conformer aux autres charges, clauses des conditions y portées.

.... .La minute de l'acte d'adjudication a été écrite et enregistrée à Colmar le 15 mars 1793. Les signataires étaient Antoine Runner, Sigust, Flesch et André Boesch.

Le Schauenberg devint donc la propriété de quatre habitants de Pfaffenheim. Ce qui de l'empêcha pas d'être pillé par trois compères du village. Leurs noms, rapporte la chronique de l'abbé Litzler, restèrent longtemps gravés sur la porte d'entrée du pèlerinage. «Heinrich Vetter, Franz Schwarz und Jacob Schieb sind drei wüsste Schauenberger Dieb» ( Vetter,Schwarz et Schieb sont trois vilains voleurs du Schauenberg) Ils brûlèrent les statues et les ornements, et dérobèrent le métal pour le vendre. Le toit de la chapelle fut aussi endommagé.

Les voleurs en revenant de Munster où ils auraient vendu leur butin, auraient perdu sans s'en rendre compte les pièces de monnaie, fruit de leur pillage. L'abbé Litzler continue dans sa chronique: «ils moururent dans d'atroces souffrances ; certains ont vu là une punition de Dieu». Un témoin oculaire lui aurait affirmé que «le moribond (il s'agit de Vetter) ne pouvait ni vivre ni mourir, qu'il était inondé par de grosses gouttes de sueur, et qu'il offrait à tous les assistants le spectacle de la vengeance de Dieu».

François Schwarz et Jacques Schieb moururent également très misérablement.
 


 

 


Reproduction de la lettre adressée en 1483 par les habitants de Pfaffenheim à l'évêque de Bâle

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