Vers la fin du mois d'août 1791, la chapelle est fermée au culte et les
quelques religieux qui résident encore dans les locaux du petit couvent,
quittent le Schauenberg pour des destinations diverses (34). Jusqu'en
1810, l'ensemble, comprenant la chapelle, les installations du couvent
ainsi qu'un jardin restent la propriété de quatre habitants de
Pfaffenheim (35). On ne peut cependant éviter le pillage.
Trois habitants du village s'emparent du métal qu'ils trouvent dans les
locaux abandonnés et sans surveillance et brûlent les statues et les ornements.(36). La statue de la Vierge est cependant mise à l'abri dès
l'apparition
des premiers troubles. Récupérée et conservée par un Pfaffenhémien, elle
est
placée dès le calme revenu (37), sur un autel de l'église
paroissiale (38). Pendant
presque 20 ans, le pèlerinage semble abandonné. On ne trouve nulle part,
le
moindre signe d'une activité entre 1791 et 1810. Cependant, dès les
premières
années du 19e siècle, on observe une volonté très forte de le restaurer.
Elle
émane, non pas uniquement des paroissiens de Pfaffenheim, mais également
des habitants des villages environnants (39).
Des dons commencent à affluer de Pfaffenheim, de Rouffach, de Herrlisheim, de Westhalten et de Gueberschwihr
(40). Les fonds recueillis
suffisent à
financer les travaux de remise en état (41). En 1809, une demande est
faite
auprès de l'évêque de Strasbourg pour obtenir l'autorisation de célébrer
à nouveau le culte dans la chapelle du Schauenberg (42). Le premier mai
1810, les propriétaires rendent les locaux, acquis quelques 18 années plus tôt, à la
commune de Pfaffenheim (43). Les travaux entrepris par des
artisans de la région, se terminent à la fin du mois d'août (44).
Le 3 septembre de la même année 1811, la statue quitte l'autel de
l'église
paroissiale, pour retrouver, portée solennellement en grande procession,
sa place
première sur l'autel de la chapelle du Schauenberg.
La journée du 3 septembre est pour tous les villages environnants un
jour
de fête et rassemble autour de la chapelle, une foule considérable de
pèlerins.
Appelée immédiatement « Fête de la Translation », cette cérémonie
continue
encore de nos jours, d'être l'objet d'un souvenir particulièrement
attaché aux
Pfaffenhémiens (45).
La chronique rapporte un incident que certains témoins ont qualifié de
« miraculeux ». Une jeune fille de Rouffach, nommée Anna Maria
Schlitzweck, tombe, ce jour-là du haut du rocher situé derrière la
maison du couvent surplombant la terrasse et la chapelle. Après une chute de plusieurs
dizaines de
mètres, elle se relève indemne (46). Pour cette grande fête, probablement
l'une
des premières organisées à l'initiative des habitants de Pfaffenheim, on
compose un chant de circonstance, dont malheureusement, il ne reste plus
que les paroles (47). L'ancien chemin de Croix des Franciscains, partant
de Pfaffenheim, est restauré. Il reste actuellement une seule croix de l'époque,
datée de
1714. Les autres portent l'année 1811, ainsi que les initiales de leurs
donateurs
(voir plus haut). Celles de l'ancien chemin de Croix montant de
Gueberschwihr et dont certaines, comme il est dit plus haut, portent les dates de
1690,1688 et 1687, ne sont restaurées qu'en 1827.
Le pèlerinage, placé sous la responsabilité du curé de Pfaffenheim se
développe. Une seconde cloche est installée en 1818. Il est certain que le
Sanctuaire
Notre-Dame du Schauenberg devient un lieu de prières pour l'ensemble des
paroissiens de Pfaffenheim et des autres villages. En 1821, un inconnu
généreux et pieux, fait ériger la croix située sur le rocher à l'endroit
appelé plus
tard « le Mont des Oliviers ». C'est vers cette époque que l'on situe
aussi la
première trace de l'installation d'un orgue dans la chapelle par
François
Callinet (48).
Un autre événement survient en 1823. Une certaine Elisabeth Muller de
Pfaffenheim, la chronique précise qu'elle est orpheline, partiellement
paralysée d'une jambe à la suite d'une maladie contractée en 1817 et que les
médecins de Colmar ont qualifiée d'inguérissable, retrouve l'usage de
ses deux jambes et laisse ses béquilles comme ex-voto dans la chapelle.
Le vendredi 5 septembre, elle décide de monter au Schauenberg, malgré les conseils de son
entourage. Le Schauenberger-Buchlein de 1823, rapporte ce fait, en
mentionnant les efforts physiques que doit faire cette personne pour
monter depuis Pfaffenheim jusqu'à la chapelle. Après s'être recueillie
devant la statue de la Vierge, elle se lève, dépose ses béquilles
derrière l'autel et « retourne chez elle en courant ». Lorsqu'on 1825,
l'évêque de Strasbourg, Mgr Claude Marie Paul Tharin, en tournée de
confirmation, monte au Schauenberg, on lui présente Elisabeth Muller,
avec qui il a un entretien.
Avec l'année 1843, le pèlerinage prend un nouvel essor dans le domaine
spirituel. L'affluence des pèlerins conduit le curé Durringer à demander
un second vicaire à l'évêque de Strasbourg (49). Les témoignages de
satisfaction et les marques d'attachement au sanctuaire marial sont
fréquents. Les nombreux ex-votos, qui tapissent actuellement le mur du
fond de la chapelle, datent pour les plus anciens, de cette époque (50).
La chronique rapporte qu'en 1860, le sieur Joseph Collenty, de son vivant,
frère sacristain du Schauenberg, lègue une somme de 300 francs au
pèlerinage, à la condition qu'on y célèbre tous les ans, à la fête de
Saint Joseph, une grand'messe à son intention. On peut donc valablement
supposer qu'une personne s'occupe de l'entretien des locaux et des
objets du culte. En 1831, l'administration des Eaux et Forêts installe
un garde-forestier dans une partie des locaux du couvent. La partie
restante sert de logement au sacristain (51).
Avec l'arrivée de l'abbé Jean-Baptiste Edel, le 13 janvier 1860,
commence une autre phase de restauration des locaux du pèlerinage. C'est
de cette seconde moitié du 19e siècle que datent la plupart des statues
et des vitraux que l'on peut actuellement trouver dans la chapelle ou
dans les locaux annexes (52). Deux épisodes sont à signaler durant cette
période. En 1867, pour apporter une aide financière aux nombreux
travaux, les jeunes gens « conscrits » de Pfaffenheim, se distinguent
avec une initiative fort louable. Ils organisent une quête de vin, et le
vendent au profit du Schauenberg. Puis un second événement, le dimanche
30 octobre 1870, alors que des pèlerins et les promeneurs se trouvent
sur la terrasse devant la chapelle, une unité d'artilleurs allemands en
position entre Hattstatt et Gueberschwihr, tire sur le pèlerinage, sans
atteindre personne et sans causer de dommages (53).
Signalons encore l'initiative d'un prêtre originaire de Pfaffenheim, qui
réalise, le 18 février 1870, une sorte de jumelage du Pèlerinage N.D. du
Schauenberg avec le sanctuaire marial bien connu « Casa Santa » de
Loreto en Italie.
Quels sont les offices et les jours de fête vers la fin du 19e siècle ?
Un office solennel, avec homélie, a lieu aux fêtes de la Vierge, les
vendredis durant le carême, le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte
(55). La paroisse de Pfaffenheim monte en procession solennelle à
certaines fêtes mariales : à l'Annonciation le 25 mars, à la Visitation
le 2 juillet (56), à la fête de la Translation le 3 septembre, à la
Nativité le 8 septembre et à l'Immaculée Conception le 8 décembre. Trois
processions votives ont lieu également, le jour de la fête de Saint Marc
(25 avril), le lundi de la semaine sainte et le jour de la fête des
Saints Innocents 28 décembre (57). A la même époque, la paroisse voisine
de Gueberschwihr montre également son attachement au pèlerinage, en
organisant de même pour chaque fête de la Vierge, une procession qui a
lieu le vendredi suivant le jour de la fête (58).
Au début du 20e siècle, une nouvelle volonté d'agrandissement des locaux
apparaît. Le nombre des pèlerins augmente et les dons sont nombreux
(54). Une nouvelle image éditée vers la fin du siècle précédent, nous
montre le projet de construction d'un clocher supplémentaire, plus élevé
que le clocheton existant (voir image).
Ce projet d'agrandissement n'a cependant aucune suite, mais en 1910
commencent la préparation matérielle de la commémoration du centenaire
de la Fête de la Translation. D'importants travaux entièrement financés
par les amis du Pèlerinage, sont entrepris sous la conduite de Eugène
Grimmer, vicaire à Pfaffenheim et qui deviendra par la suite curé de
Bollwiller (59). On célèbre donc officiellement le centenaire de la
Translation, le 4 septembre 1911 (60).
Dans la presse locale, des articles relatent les principaux faits de
cette journée mémorable. Les cérémonies débutent la veille au soir par
une procession aux flambeaux. Monseigneur Zorn von Bulach, évêque de
Strasbourg arrive ce jour vers 18 heures en gare de Rouffach d'où il est
conduit solennellement en grand cortège jusqu'à Pfaffenheim.
La procession aux flambeaux, partie du village, monte au Schauenberg où
la cérémonie se termine vers 22 heures, avec un Te Deum solennel. Le
lendemain, toute la paroisse mobilisée, monte à 9 heures en procession
au pèlerinage. Quatre jeunes clercs de Pfaffenheim, revêtus de
dalmatiques, portent la statue de la Vierge. Celle-ci est ensuite
déposée sur l'autel principal de la chapelle. L'office commence par
l'homélie du Père Rédemptoriste Humbrecht. Monseigneur Zorn von Bulach
célèbre une messe pontificale avec « diacre et
sous-diacre ». C'est un prêtre originaire de Pfaffenheim et résident à
Paris, qui remplit la fonction de diacre. La chorale de Pfaffenheim,
dirigée par le frère Ignace, enseignant à l'école élémentaire du
village, chante une messe à quatre voix (60).
De nombreux articles dans les journaux d'Alsace, rapportent le
déroulement de cette fête et font connaître à leurs lecteurs les faits
les plus marquants de l'histoire du pèlerinage.
Une
grande affluence est de nouveau enregistrée durant la période qui
précède la Grande Guerre et la chronique mentionne une pratique
importante, une participation suivie aux offices dans la chapelle du
Schauenberg et une générosité des pèlerins ou paroissiens des villages
environnants, même lorsque la vendange n'est pas satisfaisante. En 1912,
la chapelle est cambriolée et la statue de la Vierge emportée (62) En
1914, dès le débuts des hostilités, nombreuses sont les paroisses
environnantes qui organisent des processions et des offices au
Schauenberg (63). Durant toute la durée de la guerre, on peut observer
des marques de piété et de générosité, malgré les restrictions imposées
par les circonstances. Des paroisses voisines se groupent pour offrir un
ostensoir à la chapelle et l'évêque de Strasbourg autorise l'exposition
du Saint Sacrement le premier vendredi de chaque mois. En 1916, l'abbé
Emile Hincky prend la succession du curé Spressler. Il constate une
diminution du nombre des pèlerins, due au contrôle des autorités
militaires qui limitent les déplacements. Le 8 mai, malgré
l'intervention courageuse du curé Hincky, il faut se séparer de deux
cloches, réquisitionnées par les autorités militaires allemandes. Une
cérémonie d'adieu est organisée par la paroisse (64).
(Texte sur le cartouche :
Abschied der Schauenbergglocken. 8.5.1917
Behab dich
wohl und fahre fort,
du liebes
frommes Pilgerheer,
zu wallen
viel zum Gnadenort
der heiligen
Mutter hoch und hehr!
Wir rufen nun
dich nicht mehr zum Gebet,
noch künden
wir dein Freud und Leid.
In den Krieg
jetzt jedes Glöcklein geht,
ein Zeichen
dieser bösen Zeit.)
Signalons encore un événement, en hommage à un historien occasionnel,
dont le travail de recherche sur les origines du Schauenberg a fait
l'objet d'une publication dans une revue franciscaine (51). Il s'agit
des 25 ans de sacerdoce de l'abbé Hincky que l'on fête au
Schauenberg
, le 10 août 1917. L'activité du pèlerinage doit probablement
reprendre son importance, car le conseil de fabrique, réuni le dimanche
de Quasimodo 1918, décide d'augmenter certaines indemnités (66). En 1919
le Pèlerinage adhère à une association, dont la dénomination « Union de
prières » exprime le but et l'activité principale. Elle réunit les
sanctuaires et pèlerinages suivants : N.D. des Dunes à Dunkerque, Hohatzenheim, Bonne Fontaine, Wiwersheim, Thierenbach, Neunkirch,
Lutterbach,Masevaux, Marienthal, N.D. de Fourvière à Lyon et La Salette,
Donremy et Lisieux. Quelle est la situation durant l'année 1927 ? La
chronique III permet d'avoir une image assez nette du pèlerinage. Elle
mentionne sa vitalité et la ferveur des pèlerins. Chaque semaine, hiver
comme été, sont célébrées deux messes. Le premier vendredi de chaque
mois et chaque vendredi durant le temps du carême sont particulièrement
honorés au Schauenberg. Les offices ont généralement lieu à 9 heures du
matin. Des célébrations solennelles avec exposition du Saint Sacrement
se font aux principales fêtes de la Vierge, à la Saint Joseph le 19
mars, les lundis de Pâques et de Pentecôte ainsi qu'à la fête des Saints
Innocents, le 28 décembre. La chronique III mentionne que le 28 décembre
1927, par un très grand froid, une procession de quelques 280
paroissiens monte de Pfaffenheim.
Les processions officiellement répertoriées à cette époque sont encore
nombreuses. Il faut préciser que les chemins d'accès au Schauenberg sont
bien entretenus par des paroissiens bénévoles et la commune de
Pfaffenheim. Vers 1930, la liste des processions s'établit comme suit :
a) Pfaffenheim :
à l'Annonciation, le 25 mars
à la fête de Saint Marc, le 25 avril
le mercredi de la semaine des Rogations
à la fête de Saint Urbain, le 25 mai
à la Visitation, le 2 juillet
à la fête de la Translation, le 3 septembre
à la Nativité de la Vierge, le 8 septembre
à l'Immaculée Conception, le 8 décembre
à la fête des Saints Innocents, le 28 décembre
b) Gueberschwihr :
à la Visitation, le 2 juillet
à l'Assomption, le 15 août
à la Nativité, le 8 septembre
à l'Immaculée Conception, le 8 décembre
le dimanche de Quasimodo
dans les premiers jours du mois d'octobre.
c) Hattstatt :
à la fête de Sainte Anne, le 26 juillet
d) Obermorschwihr :
le mardi qui suit la fête de l'Assomption
e) Osenbach ;
le lundi de la semaine des Rogations
à la fête de l'Exaltation de la Croix, le 14
septembre
f) Soultzmat :
à la fête de N.D. des Neiges, le 5 août
g) Voegtlinshoffen :
le vendredi qui suit l'Assomption
h) Westhalten :
le mardi de la semaine des Rogations
à la fête de l'Exaltation de la Croix
De cette époque datent plusieurs cartes postales et des images
représentant la statue de N.D. du Schauenberg, le plus souvent dans sa
parure blanche, bordée de dentelles dorée et finement ornée de croix et
de motifs floraux167». L'édition de 1932 du recueil de prières et de
dévotions, utilisé par les pèlerins, rappelle aussi au lecteur et fidèle
du sanctuaire, l'existence d'indulgences, spécialement attachées au
pèlerinage (68). Rappelons également l'installation d'une crèche de Noël
dans la chapelle du Schauenberg en 1928, signe d'une activité
religieuse, même durant les mois d'hiver.
Un autre événement marque la vie du pèlerinage. En 1935, la chapelle
reçoit deux cloches supplémentaires (69). Le dimanche 30 juin, vers 15
heures, après l'office des Vêpres, les cloches, décorées de fleurs sont
présentées aux villageois, sur un charriot tiré par trois chevaux, puis
montées au Schauenberg. Leur bénédiction solennelle a lieu le mardi 2
juillet, en la fête de la Visitation de la Vierge. Ce jour, trois messes
sont célébrées. La première à 6 heures, par le Curé Thiebaut de
Gueberschwihr qui est monté avec sa paroisse, comme chaque année. La
deuxième, par l'abbé Hanauer, un enfant de Pfaffenheim. Puis vers 9
heures, un office solennel, avec l'abbé Joseph Runner, assisté des abbés
Emile Gsell et Dornstetter, trois enfants de Pfaffenheim.
La seconde guerre mondiale met les activités du
pèlerinage en veille. Aucun événement important ne marque les années
d'hostilités et la chapelle, les anciens locaux conventuels et la maison
du garde-forestier sortent indemnes, sans dommage particulier.
Durant l'administration du curé Grabisch, aucune chronique n'est tenue.
Des travaux sont cependant entrepris et des modifications apportées à
l'intérieur de la chapelle. En 1947, la statue de la Vierge, qui jusqu'à
ce jour est exposée sur l'autel principal dans le chœur, et transférée
dans la petite chapelle latérale. Dans le chœur prend place le retable
sculpté par l'artiste Joseph Sauer d'Oberhergheim (70). En 1948, on
organise l'une des dernières processions solennelles avec une très
grande participation des paroissiens de Pfaffenheim.
Monseigneur Weber, évêque de Strasbourg préside la cérémonie. En 1961,
le 150e anniversaire de la Translation est fêté avec la participation de
Monseigneur Elchinger, évêque coadjuteur.
CONCLUSION
En 1961 commence une nouvelle étape dans l'histoire du sanctuaire,
entreprise par l'abbé Sigismond Kueny, curé de Pfaffenheim, qui avec
enthousiasme prend à cœur de restaurer l'ensemble des locaux du
pèlerinage. D'autre part il s'agit d'adapter les locaux aux besoins des
pèlerins dont le nombre augmente. Avec l'aide d'un groupe de paroissiens
et amis du Schauenberg, le responsable conduit les travaux en ayant le
souci permanent de veiller à ce que le Schauenberg reste un lieu
d'accueil, de calme et de recueillement. D'une part le renouveau
liturgique, après les travaux conciliaires de Vatican 2, conduit le curé
de Pfaffenheim, chapelain du Schauenberg à transformer la chapelle et à
lui donner son aspect actuel.
En 1988, le pèlerinage Notre Dame du Schauenberg est connu dans toute
l'Alsace et son rayonnement va certainement au-delà de la province. Lieu
d'accueil, lieu de recueillement, il est le point de rencontre de
nombreux pèlerins, répondant ainsi à sa vocation.
Bernard KELLER
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(36) Cf chronique
paroissiale commencée par l'abbé Litzler, vicaire de Pfaffenheim en 1848
Elle
rapporte les noms de trois habitants de Pfaffenheim, Heinrich Vetter,
Franz Schwarz et Jacob
Schieb. Leurs noms sont restés longtemps gravés sur la porte d'entrée du
pèlerinage. Les voleurs auraient vendu leur butin à Munster et sur le
chemin du retour, auraient perdu les pièces de monnaie, fruit de leur pillage. Le vicaire Litzler note qu'un témoin
oculaire lui aurait affirmé que Heinrich
Vetter, est mort dans d'atroces souffrances et que les Pfaffenhémiens
auraient vu là un signe de la punition de Dieu...
(37) Cf. WALTER. Le curé Elser rouvre l'église de Pfaffenheim au culte
le 5 août 1795
(38) Cf Neues Schauanberger Buchlein, Colmar, 1833, p. 14-15. Une enquête
effectuée le 10 fructidor de 1 An XII, (28 août 1804), rapporte que dans l'église de
Pfaffenheim, est dressé un 5e autel
pour y exposer la statue de Notre Dame du Schauenberg : « suer quo
reposita est imago miraculosa b. v. m. in Schauenberg huc translata ».
(39) Cf Archives de l'évêché de Strasbourg, registre N° 8 p. 163 : «
Rudera loci votivi Schauenberg videntur adhuc in magna parta, et reaedificatio istrius loci sacri
peregrinationibus celebris
ardentissime a tota vicina desideratur ».
(40) Cf chronique. Deux habitants de Pfaffenheim, Jean Baptiste Boesch
et Jean Baptiste Freudenreich, conseillers municipaux et membres du conseil de fabrique sont
désignés pour percevoir
les fonds et payer les dépenses de remise en état du pèlerinage. La
liste des bienfaiteurs relevés
dans la chronique, compte une cinquantaine de noms.
(41) La chronique précise : « c'est cette somme (3972,42 francs)
relativement très modeste qui
servit pour couvrir les frais de reconstruction du Schauenberg. Il est
vrai que les fidèles après
avoir contribué de leurs bourses, contribuèrent encore de leurs mains. »
(42) Archives de l'évêché de Strasbourg : registre 46, Liturgica. On y
trouve trace d'une taxe de
50 francs, versée le 10 avril 1809. Par contre, dans la chronique, on
lit : à Mgr l'Evêque pour l'autorisation de livrer la chapelle au culte 25 francs ».
(43) ADHR et chronique paroissiale. « Nous les soussignés Veuve Antoine
Runner, Sigust, Flesch
et André Boesch, propriétaires du ci-devant couvent des Récollets situé
sur la montagne appelée
Schauenberg, de l'église y attenant et de l'habitation des domestiques,
ensemble d'un jardin d'environ
deux schatz (8 ares) :
déclarons par la présente qu'en nous rendant adjudicataires des
immeubles dont il s'agit près du
ci-devant district de Colmar, sous la date du vingt sept février 1793,
et en acquittant le montant
de notre adjudication entre les mains du receveur Reiset le quatorze
mars de l'an deux, nous n'avons
pas eu d'autre intention que de conserver les bâtiments dont il s'agit
au culte divin auquel ils ont
été consacrés de tout temps, nous réitérons derechef notre intention
déjà prononcée en 1793 et
faisons par la présente l'abandon entier de tous nos droits de propriété
qui nous comptent sur
ce même bâtiment et ce au profit de la commune de Pfaffenheim dans le
ban de laquelle ils sont
situés, et à laquelle nous transportons tous les droits qui résultent à
notre profit du contrat du
27 février 1793 sous la condition formelle que ladite église située
audit Schauenberg sera rétablie
en oratoire, qu'elle continuera à être entretenue à l'usage de la
dévotion des fidèles et qu'il sera
pourvu tant audit entretien qu'au rétablissement dont il s'agit aux
frais de ladite commune.
Fait à Pfaffenheim le premier mai 1810. Signé Flesch, Boesch, Sigust,
Runner.
On peut observer que les quatre copropriétaires abandonnent tous les
droits sur le Schauenberg
au profit de la commune et non pas à celui de la fabrique de la
paroisse.
(44) Cf chronique : Cejourd'hui le 11 juin mil huit cent dix, à la
maison commune de Pfaffenheim, Nous, Maire, l'adjoint, Jean-Baptiste Freudenreich, Jean-Baptiste
Boesch les deux membres du conseil nommés pour percevoir les fonds et payer les dépenses
pour la chapelle dite Sehauenberg, nous nous sommes rendus avec tous les conseillers municipaux au
jour ci-dessus mentionné
à la maison commune pour nous accorder avec le citoyen Jean Jacques
Nester, maitre-charpentier
patenté, touchant la reconstruction de la chapelle ou de l'église dite
Notre Dame du Schauenberg
sise dans la banlieue de notre commune, ayant préalablement obtenu la
permission de Sa Grandeur l'Evêque de Strasbourg et de Monsieur le Préfet du département du
Haut-Rhin et après délibération nous sommes convenus de ce qui suit : La description ainsi que
le devis des travaux sont
rédigés en langue allemande. Ce document est très intéressant sur le
plan technique. Le vocabulaire spécialisé de la profession utilisé par
le maitre-charpentier comporte des mots inutilisés actuellement. Les unités de mesure employées sont celles du système décimal.
Elles sont cependant doublées, entre parenthèses, par leurs équivalents en Zoll, unité qui dans
ce document, vaut approximativement 27 mm. Il y est également précisé dans le 5e article que
toute la ferraille, la visserie
et les clous sont fournis par la commune voisine de Husseren.
(45) Cf le Grand Livre de la Fabrique de l'église : « Cejourd'hui le 3
septembre 1811 eut lieu la
bénédiction de l'église de Notre-Dame de Schauenberg qu'on vient de
restaurer ; la statue miraculeuse solennellement et processionnellement transférée de notre église
paroissiale au Schauenberg
où après la bénédiction de l'église eurent lieu un sermon et une
grand'messe. M. le curé de la paroisse
et la commune de Pfaffenheim sont donc priés de faire, en mémoire de
cette fête, chaque année
une procession avec sermon et grand'messe au jour ci-dessus indiqué.
Fait à Pfaffenheim le jour,
mois et année comme ci-dessus ».
(46) Cf Neues Schauanberger-Buchlein et Chronique.
(47) II s'agit d'un chant en langue allemande comportant 14 couplets,
intitulé « Freudenlied des
Translationsfestes vom Schauenberg ». Le premier couplet et le refrain
en donnent un aperçu.
Steig' vom Himmel auf die Erde,
Du beglückte Engelschar !
Hilf begleiten uns're Werte,
Bringe Lorbeerkränze dar !
Refrain : Himmelsgeister lasst euch nieder,
Heut' besteigt Maria wieder
Ihren lang verlass'nen Thron.
Flechtet ihr die Siegeskron'.
La mélodie n'est malheureusement pas connue. Un deuxième cantique est
composé, sur l'air bien
connu du chant de Lourdes, par le frère Aloyse Oser. O.S.B., dans les
dernières années du 19e
siècle. Il rappelle surtout l'historique du pèlerinage en quelques 33
couplets ! En 1983, lors de la
commémoration du cinq centenaire du Schauenberg, quelques personnes
relativement âgés, en visitant
l'exposition dans l'ancienne salle des pèlerins, se sont souvenus de ce
chant qu'il chantaient dans
leur enfance.
(48) Cf document manuscrit : « Etat du buffet de l'orgue érigé dans
l'église Notre Dame du Schauenberg par François Callinet facteur d'orgues à Rouffach. Cet orgue a été
donné par le sus-nommé
aux conditions verbales que le buffet et devanture de la tribune
seraient fournis aux frais pris des
revenus de l'église et dons faits par des particuliers qui voudront bien
y contribuer.
article 1 : un buffet avec ses côtés, derrière et boite, renfermant les
claviers. Le tout avec six portes
ouvrantes et fermantes à clef suspendue avec penture et verrou, le
buffet portant neuf pieds huit
pouces de hauteur, six pieds six pouces de largeur et trois pieds de
profondeur, le tout à panneaux
et battant, pour ce ... 150 F.
article 2 : La façade du buffet a trois tourelles avec ses corniches,
ainsi que la ceinture et deux plates faces ornées de sculptures taillées dans les corniches et
moulures, cul de langues, draperies,
guirlande, vase et palmier, voussure garnissant le dessous de la saillie
du buffet. En outre les deux
accotoirs de six pieds chacun de hauteur, y compris le grillage qui les
surmonte, le tout en beau
et bon bois de chêne, pour ce....150 F.
Le petit orgue a subit depuis, plusieurs restaurations, par un artisan
facteur d'orgues local, restaurations plus ou moins heureuses. Il sert
jusqu'en 1965. Acquis ensuite par un particulier d'un village voisin (Obermoschwihr), qui le remet en valeur avec beaucoup de succès.
(49) Cf extrait du Grand Livre de la Fabrique: « Cejourd'hui trois
décembre mil huit cent quarante trois, le conseil de fabrique de
l'église de Pfaffenheim réuni sous la présidence de Marc Schmitt
turent présents M. Durringer, desservant, Riss, Meistermann, Bildstein
maire, Frick, adjoint et
Runner trésorier. Apres avoir entendu le rapport de M. le curé duquel il
résulte :
1. Que le nombre de pèlerins à Notre Dame du ''Schauenberg est journellement
très considérable et que par la suite du service nécessaire à la
paroisse, ils sont privés de la
consolation d'assister
au saint sacrifice de la Messe quoiqu'ils y viennent quelquefois de bien
loin, inconvénient auquel
il est impossible de remédier sans le secours d'un second vicaire.
2 Que plusieurs âmes charitables se sont offertes de concourir par des
dons à l'entretien d'un
prêtre dont le ministère serait si utile et si nécessaire.
3 Que ces offres ont déjà été réalisées en partie vu que M. le curé a
reçu et déposé entre les mains
du trésorier
a) d'une personne qui veut rester inconnue la somme de cinq
cents francs
b) d'Elisa
Flesch, veuve de feu Mathieu Clemenz la somme de six cents francs et
enfin de M. Humbrecht François Joseph, membre du Conseil municipal la somme de mille francs
déjà placée
contre deux obligations.
4. Qu'il y a encore d'autres promesses et que tous ces bienfaiteurs
n'imposent d'autres charges
que de faire un mémento autant de fois que le saint sacrifice de la
Messe sera célébré dans la dite église par un des vicaires.
S'il arrivait cependant tôt ou tard pour une raison quelconque qu'il n'y
eut pas de second vicaire pendant un temps considérable, les fondateurs exigent au prorata que des
grand-messes soient chantées pendant l'Avent dans l'église paroissiale
aussi longtemps que leur première intention ne pourra être exécutée.
Cette seconde disposition cessera néanmoins d'avoir son effet dès qu'on
pourra se conformer à la première.
Le Conseil vu la justesse du rapport de M- le Desservant et considérant que
ces dispositions sont
très favorables à notre sainte religion, désirant en outre seconder la
piété des fidèles est d'avis
que ces dons soient acceptés provisoirement sous les conditions et
charges énoncées, et charge son
trésorier de les placer légalement aussitôt que Mgr l'Evêque les aura
approuvées pour les revenus
annuels en soient employés à l'entretien d'un second vicaire, ou, à
défaut de l'accomplissement
des secondes dispositions, et comme cette somme est insuffisante, le
conseil est d'avis que le reste soit prélevé sur l'offrande de la dite chapelle jusqu'à concurrence de
quatre cent cinquante francs .Suppliant enfin Monseigneur l'évêque de vouloir bien approuver et autoriser
les dispositions de
notre présente délibération, nous donner un second vicaire et ordonner
que les deux partagent
ensemble la besogne et le traitement. Fait et délibéré le jour, mois et
an que dessus. Signé ; Bildstein, Riss, Meistermann, Schmitt, Durringer »
La chronique II tenue par le vicaire apporte un commentaire : « on voit
bien que les vicaires n'ont
pas assisté à cette délibération : ils auraient prié M. le curé dont ils
devaient aussi partager la besogne, de partager également avec eux son
traitement".Sans commentaires. Le
nouveau vicaire arrive le 24 décembre 1843.
(50) II s'agit d'une trentaine d'ex-votos, tableaux peints représentant
avec beaucoup de naïveté
et montrant avec beaucoup de réalisme l'objet de l'intervention de N.D.
du Schauenberg ou l'aide
apportée. L inventaire de ces ex-votos fera le sujet d'un chapitre
particulier.
(51) Cf chronique.
(52) Les statues de Bartha de Rouffach, les vitraux de Waeckerle de
Guebwiller offert par le chanoine Lichtlé de Pfaffenheim, l'aménagement de la nef,... et en 1889
l'installation des trois cloches seront traités dans un chapitre particulier retraçant l'ensemble
des modifications de ce lieu
de culte au fil des ans et au gré des desservants.
(53) Cf chronique. Des traces sont encore visibles sur le mur de façade
de la chapelle et un obus
est conserve dans la maison du pèlerin. On peut également lire la date
du 30 octobre 1870 sur une
dalle du pavage de la terrasse. Un vitrail, offert en 1872 par le curé
Ehrard et la paroisse de Gueberschwihr rappelle cet événement.
(55) Cf Geschichte unseren lieben Frau vom Schauenberg bei Pfaffenheim,
Rixheim 1896, p. 66.
(56) Dans ce même livret, il est mentionné que la Fête de la Visitation
est considérée comme la
« Patronsfest des Schauenberges ». Actuellement la fête la plus
importante est le 8 septembre.
(57) On retrouve la procession du 28 décembre dont il est question dans
la Kirchenordnung de
Pfaffenheim de 1661.
(58) Cf Rixheim p. 67.
(54) Cf chronique. Pour les années 1900,1901,1902 le nombre des
communions est 1150,964,1066 et celui des pèlerins est
12600,13556,14234. Le constat est assez surprenant. Le nombre des pèlerins est croissant et le nombre des communions
diminue. Les dons sont
toujours soigneusement
mentionnés dans la chronique. Avec l'indication de la somme versée,
figure avec précision le nom
du donateur, s'il est connu et son origine. Les dons des particuliers
varient en 1900, de 1 à 30
francs, et les paroisses versent souvent de 100 à 200 francs
(59) Le maitre-ébéniste Klem de Colmar, dont Saur sera l'élève, réalise
des stalles en chêne. Le
peintre Guido Remi von Runge de Mulhouse peint une « Assomption » au
plafond de la nef et
J.A. Berger de Rouffach modifie l'orgue Callinet, en ne respectant pas
suffisamment la facture
originelle. Environ 5000 exemplaires en argent et en bronze, sont
frappés et vendus au profit du
pèlerinage. Certains Pfaffenhémiens en possèdent encore.
(60) Le jour de la fête est reportée au 4 septembre pour des raisons «
légitimes » précise le
chroniqueur.
(61) La chronique rapporte que l'organisateur de la manifestation est
l'abbé Félix Spressler, curé
de Pfaffenheim, aidé de son vicaire, l'abbé Eugène Grimmer. La
procession monte au Schauenberg en chantant « Steig vom Himmel auf die Erde...» comme en 1811.
(62) La presse locale rapporte l'événement. Dans la nuit du 14 au 15
mars 1912, un ou plusieurs
individus s'introduisent dans la chapelle, par l'une des fenêtres du
côté de la montagne. N'ayant
pu ouvrir le tabernacle, ils quittent la chapelle par la porte latérale
en emportant la statue de la
Vierge. Une enquête a lieu et on amène même un chien-policier de
Mulhouse sur les lieux. On
organise une fouille méthodique des abords et deux enfants de
Pfaffenheim, Victor Costanzer et
Armand Freudenreich, âgés d'une dizaine d'années trouvent l'un, la
statue, l'autre son socle, à
une dizaine de mètres de la Pierre du Diable.
(63) Dans la chronique figurent les paroisses d'Oberhergheim,
Niederhergheim, Munwiller, Reguisheim, Sainte-Croix, Banzenheim, Bergholtz, Bergholtz-Zell, Rouffach,
Gundolsheim, Soultzmatt,Westhalten, Winzfelden, Osenbach, Gueberschwihr, Hattstatt, Herrlisheim,
Egisheim, Voeglinshoffen, Obermorschwihr, Husseren, Orschwihr, et un groupe des environs
de Sélestat.
(64) II s'agit des cloches « Alma Maria » et « Anna ». Grâce à
l'intervention courageuse du curé
Hineky, la plus petite des cloches « Theresia » n'est pas emportée par
les militaires. Une petite
carte postale est éditée pour garder le souvenir de cette journée. Il
faudra attendre l'année 1935
pour retrouver deux nouvelles cloches.
(65) Jos. LITZLER, E. HINCKY, « Geschichte und Schicksale des
Gnadenortes U. L. Frau vom
Schauenberg bei Rufach im Elsass, in Sendbote des heil. Franziskus, Metz
1920 (Januar-Juni ;
p. 15 s., p. 24 ss., p. 45 s., p. 61 s., p. 78, p. 97).
(66) Cf chronique. Le Dimanche de Quasimodo 1918, le Conseil de Fabrique
décide d'augmenter
certaines indemnités : 1. pour le curé Hincky, 60 marks au lieu de 48
pour les processions. 2. pour
le vicaire Wattron, 160 marks au lieu de 100 en gratification. 3. pour
les enfants de chœur et les
chantres, 20 marks au lieu de 6 ; de même, l'indemnité de « suisse »,
versée à M. Clementz, est
augmentée à la condition toutefois qu'il accompagne au moins les quatre
grandes processions qui
montent de Pfaffenheim au Schauenberg. 4. le frère Ignace touche 50
marks au lieu de 40. 5. un
second frère des écoles, le frère Emile est prévu pour Pfaffenheim.
(67) L'histoire de la statue, de sa parure et de son imagerie fera
l'objet d'un chapitre particulier.
(68) Le 29 avril 1717, le Pape Clément XI accorde une indulgence
particulière au pèlerinage du Schauenberg. En 1930, le petit livre de
prières en langue allemande en usage au Schauenberg, mentionne à la page 284 quatre indulgences. Une indulgence non plénière de
7 ans et 7 fois 40 jours
est accordée à tous les pèlerins repentants, de cœur sincère, qui
montent à la chapelle aux fêtes
de la Vierge et les vendredis (S. Poenit. Apost. 20.08.1931). Une
indulgence plénière à tout participant à une procession ou à un pèlerinage organisé, sous réserve de
communier et de prier à l'intention du Saint Père (S. Poenit. Apost. 20.08.1931). Les indulgences
accordées dans le cadre de l'Affiliation de N.D. du Schauenberg à la Sainte Maison de Loreto. Les
indulgences accordées dans
le cadre de l'Union de prières, de 1919.
(69) II s'agit des cloches, appelées « Maria » et « Joseph ». Les
parrains et marraines sont : pour
la première, Mme Marie Runner, Mme Anna Lach, M. Ignace Hehlmbacher,
Marie et M. Charles
Gsell, Adjoint. Pour la seconde, Mme Joséphine Ruolt, Mme Emilie Muller,
M. Théophile Meistermann et M. Eugène Freitag.
(70) Triptyque en bois commencé le 1er mars 1945 et achevé le 22 juillet
1946. Il nécessite 1717
heures de travail et 1,5 mètre-cube de chêne, 2 mètres-cubes de tilleul
et 6 mètres-cubes de sapin.
Un chapitre particulier traitera des statues, vitraux et du retable.
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